Un bâtiment est toujours exposé au soleil et par conséquent à des gains solaires, essentiellement à travers ses fenêtres. Selon le type de bâtiment et la saison, ils peuvent contribuer à la réduction des besoins de chaleur ou à l'augmentation de l'énergie nécessaire au refroidissement.
Pour limiter ces gains solaires, un système de protection (intérieur ou extérieur) s'impose. Et, afin de bien définir chaque projet, nous vous aidons à y voir plus clair en répondant aux quatre questions à se poser avant tout choix.
Avant tout choix de protection, il est important de connaître les effets du soleil selon l'orientation du bâtiment :
Enfin, il faut noter qu'une fenêtre horizontale (lanterneau, etc.) reçoit un maximum d'énergie en été et cumule le plus d'irradiations sur l'année.
Si on choisit une protection intérieure, on n'empêchera pas le passage des rayons solaires à travers le vitrage. Une certaine quantité de chaleur pénètre donc dans le bâtiment et contribue à sa surchauffe. Il faut donc tenir compte de l'efficacité énergétique des protections solaires :
Si on se place donc d'un point de vue strictement énergétique (lutte contre les surchauffes), il faut privilégier les protections extérieures.
Pour y voir plus clair, il existe 4 grandes catégories de protections solaires extérieures :
On parle là de système fixe comme le brise-soleil ou l'avancée architecturale, dont le degré de protection varie en fonction de l'heure et de la saison. Il peut être horizontal au-dessus de la fenêtre ou vertical de part et d'autre de la fenêtre. Son degré de protection dépend de sa position, de la hauteur du soleil, du rapport entre sa largeur et sa hauteur (ou longueur en position verticale de la fenêtre), de l'espacement et de l'orientation des lames éventuelles.
Les façades au Sud seront plus faciles à protéger, une telle protection peut éliminer le rayonnement direct estival, sans apporter une ombre indésirable en hiver. Par contre, c'est plus compliqué pour une façade à l'Est ou l'Ouest. Dans ces situations, une protection mobile peut apparaître plus adaptée.
Une étude précise intégrant les risques de surchauffe et d'éblouissement en fonction de la position du soleil et de la saison peut s'avérer souvent nécessaire avant chaque projet.